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Se rapprocher de la sainteté.


Se rapprocher de la sainteté.

Il y a des âmes qui sont dominées par l’écorce d’Amalek, comme il est écrit : » Il s’est jeté sur tous tes traînards par derrière » (Deutéronome 25,18).

Le travail des Tsadikim consiste à réparer ces âmes.

La dureté de l’exil est la conséquence directe de la présence d’Amalek dans le monde.

Lorsque ces personnes se rapprochent des Tsadikim, elles passent par des épreuves difficiles tant physiquement que spirituellement.

Leur effort consiste à résister à ces épreuves et à ne jamais perdre espoir dans le salut divin, comme il est écrit : « En Toi j’espère tout le temps » (Ps 25,5).

Il est impossible d’avancer dans la sainteté, sans passer par des souffrances.


Chacun doit se lamenter sur la déstruction du Temple et sur l’exil. Notre âme est en exil. Elle est loin de Dieu et est dominée par le mauvais penchant, comme il est écrit : « C’est en fait de mon avenir et de ce que je pouvais espérer de l’Eternel » (Les Lamentations 3,18).

Pourtant nous devons nous renforcer et nous consoler comme il est écrit : » Retournez dans la place forte, vous qui êtes engagés dans les liens de l’espérance » (Zacharie 9,12).

Le mot « espérance » a ici le sens de ne jamais abandonner et de toujours croire dans le salut de D-ieu, comme il est écrit : » C’est que les bontés de l’Eternel ne sont pas taries et que Sa miséricorde n’est pas épuisée » (Les Lamentations 3,22).

Les bontés divines se renouvellent chaque jour, et donc : « L’Eternel est bon pour ceux qui mettent leur confiance en Lui » (Les Lamentations 3,25).

Pour se rapprocher de la sainteté, nous devons passer par des épreuves. Il faut se montrer fort.

Ceci est mentionné dans le Talmud (‘Houlin 64a) au sujet des œufs.

Un œuf est impropre à la consommation si ses deux extrémités sont soit pointus ou soit arrondi.

Ceci ressemble à la conduite des mécréants qui, lorsqu’ils chutent, ne se cherchent pas à s’affranchir, comme il est écrit : » Il renonce à l’espoir d’échapper aux ténèbres », (Job 15,22).

Ils restent bloqués et désespèrent, que D-ieu préserve. Ou le contraire, lorsqu’ils se divertissent et qu’ils ne se remettent jamais en question. Ils passent leurs journées à boire et à manger comme si cette joie était tout leur but dans le monde.

Le roi Salomon a témoigné en disant : » Et à la joie : « A quoi sers-tu ? » (L’Ecclésiaste 2,2).

Par contre, ceux qui, malgré leurs épreuves, font confiance à D-ieu, garderont espoir, car ils savent que tout ce qu’il leur arrive est un chemin obligatoire pour accéder à la sainteté.

D’autres se lamentent et sont prêts à subir des souffrances, dans le but de jouir de leurs plaisirs malsains.

Ce genre de tourment est interdit car il ne sert qu’à assouvir les tentations de ce monde. Le seul tourment véritable est celui qui est orienté vers la spiritualité.

 

Génération Breslev


Association à but non lucratif


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