Le 15 Av – Une Joie Comparable à Yom Kippour
- Génération Breslev
- 7 août
- 2 min de lecture
Une joie de pardon, de pureté et d’amour divin
Le 15 Av – Tou BeAv : une date lumineuse du calendrier.
Ce jour est présenté par nos Sages comme aussi grand et saint que Yom Kippour, non par le jeûne ou l’abstention, mais par la joie du pardon.
Une joie spirituelle comme Yom Kippour
Pourquoi Tou BeAv est-il comparé à Yom Kippour ?
Parce que Yom Kippour est le jour du pardon divin – celui où D.ieu accepta les secondes Tables de la Loi après la faute du veau d’or. C’est un jour de miséricorde éternelle, où le peuple d’Israël reçut une nouvelle chance.
De la même manière, le 15 Av marqua la fin du décret de mort dans le désert. Chaque année, depuis la faute des explorateurs, 15 000 personnes de la génération de la sortie d’Égypte mouraient le 9 Av.
Mais le 15 Av, cette hécatombe prit fin.
Un jour où le Ciel s’ouvre
Nos Maîtres disent que ces deux jours – Yom Kippour et le 15 Av – sont des jours où le ciel s’ouvre. Des jours où la Présence Divine est ressentie avec clarté, où le pardon divin se manifeste d’une manière visible.
Ce n’est pas une joie superficielle, mais une joie de l’âme, semblable à celle de retrouver la lumière après l’obscurité.
Des danses de lumière dans les champs
Le Talmud (fin de Taanit) raconte que les jeunes filles d’Israël sortaient vêtues de blanc, danser dans les vignes.
Elles dansaient en pureté, avec pudeur et sainteté. Ce n’était pas un spectacle mondain, mais une célébration spirituelle.
La joie de ces danses était dirigée vers le Ciel, une expression d’espoir, de confiance et d’unité.
Le 15 Av : « Hag Hachem » – Une Fête pour D.ieu
Nos Sages appellent ce jour חַג ה' – la fête de D.ieu, car chaque mouvement, chaque parole, chaque rencontre était tournée vers Hachem.
Pas de calculs humains, pas d’égo, pas de superficialité : seulement l’amour du divin et de l’avenir.
✅ À retenir
Tou BeAv est un jour de joie spirituelle profonde.
Comparable à Yom Kippour, il marque le pardon divin et la fin d’un décret tragique.
Les danses des jeunes filles étaient une expression de sainteté et de confiance.
C’est un jour de rencontre entre l’amour du peuple et l’amour divin.
Un moment unique pour purifier son cœur et se connecter à la lumière.
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