LA PARACHA DE LA SEMAINE AVEC RABBI NATHAN DE BRESLEV

Génération Breslev
14 mai
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« Et le soleil se couche, et il sera purifié – ensuite, il mangera des offrandes consacrées » (Vayikra 22,7). Tiré du Likouté Halakhot, Parachat Emor

Ce verset évoque un principe spirituel fondamental : celui qui a été rendu impur et désire se purifier doit s’immerger dans un mikvé. Cette immersion permet de faire descendre sur lui une sainteté et une pureté qui proviennent du mikvé suprême, lequel correspond spirituellement au mikvé de Chavouot, associé à la cinquantième porte de la compréhension, racine profonde de la Torah.

Cette lumière supérieure est la révélation du vouloir divin, telle qu’elle est éclairée par les véritables Tsadikim, les justes véritables, comparables à Moché Rabénou. Ces Tsadikim illuminent le cœur de chaque Juif, même plongé dans l’obscurité ou les ténèbres, et par cette lumière, ils élèvent les âmes du néant ou même de l’hérésie (has véchalom), vers le véritable désir de se rapprocher de D’Hachem.

C’est de là que découle la pureté qui touche tous ceux qui s’immergent pour se purifier. Cependant, même si les Tsadikim font un immense travail pour l’élévation des âmes, le libre arbitre reste entre les mains de chacun. Chacun doit choisir de se tourner vers la sainteté, d’attacher son cœur et sa pensée à cette aspiration, à ce désir sacré.

Mais l’essentiel est de savoir attendre…

Il faut attendre jusqu’à la fin de la délivrance. Car chaque jour, D.ieu renouvelle le monde, fait surgir des nouveautés absolues pour réparer les âmes d’Israël. Cela correspond à la purification de celui qui est impur, qui ne peut manger les offrandes qu’après le coucher du soleil – et parfois, il faut attendre encore plus longtemps.

Ainsi, dans les jours où l’on ne parvient pas encore à atteindre une pureté totale, il ne faut surtout pas désespérer. Il faut attendre la délivrance, s’encourager sans cesse, et renouveler fortement son désir de se rapprocher d’Hachem. Jusqu’au jour béni où arrivera la pleine purification, symbolisée par le moment où « il mangera des offrandes consacrées », c’est-à-dire où il accédera pleinement à la lumière du service divin.