LA PARACHA DE LA SEMAINE AVEC RABBI NATHAN DE BRESLEV

Génération Breslev
5 mai
2 min de lecture

La Proximité Divine

Tiré du Likouté Halakhot, Parachat A'haré Mot

L’équilibre subtil entre l’âme et le corps – Le secret de la proximité avec Hachem.

Nos Sages expliquent dans la Paracha A’haré Mot que les fils d’Aharon sont morts «En s’approchant trop près de Hachem.»

Rabbi Nathan de Breslev, dévoile ici un enseignement fondamental : l’homme est composé de deux forces opposées – le corps (כח המכריח) et l’âme (כח המושך).

La vie véritable, repose sur l’équilibre entre ces deux énergies.

Il existe de nombreux instruments extraordinaires, réalisés grâce à une science profonde, qui combine la force d’attraction (כח המושך) et la force de pression ou de contrainte (כח המכריח).

Celui qui maîtrise l’art de savoir doser ces deux forces, crée des outils aux effets prodigieux.

De la même manière, chaque être humain est façonné de ces deux énergies :

• L’âme, qui aspire à s’élever vers le divin – le pouvoir d’attraction (כח המושך)

• Le corps, avec ses désirs et ses obstacles – le pouvoir de pression (כח המכריח)

Lorsque les désirs physiques ou les empêchements, expressions du corps, l’emportent au point d’éloigner l’homme de son âme, c’est comme une mort spirituelle, D. nous en préserve.

Mais si ces deux forces sont équilibrées – l’âme dominant le corps sans l’anéantir, alors commence la véritable vie.

C’est cela le “Ratso vachov” (l’élan et le retour), le va-et-vient vital du service divin.

Au moment du Don de la Torah, D.ieu avertit le peuple d’Israël : “Qu’ils ne brisent pas la barrière pour monter”, car même l’élan spirituel doit être encadré. L’homme doit rester dans un mouvement harmonisé, et non s’abîmer dans une élévation excessive.

Un secret profond : même le corps participe à la réparation

C’est tout le sens de la veille de Yom Kippour, où l’on mange, suivie de la journée de jeûne. Cette alternance représente l’équilibre entre les deux forces.

Même le Cohen Gadol, lorsqu’il entre dans le Saint des Saints à Yom Kippour – le lieu de l’âme pure – change plusieurs fois de vêtements, passant de l’or au lin blanc, pour ne pas exagérer l’énergie spirituelle au détriment du corps.

Quand ces deux forces sont bien ajustées, on mérite de transformer les fautes en mérites !

Car même les désirs du corps peuvent être réparés, intégrés dans une œuvre divine parfaite, à condition d’y parvenir par la Téchouva et l’équilibre.