LA PARACHA DE LA SEMAINE AVEC RABBI NATHAN DE BRESLEV

« Zote Tihiyé Torate HaMétsora – Même l'impur peut s’élever par la Torah » Enseignement du Likouté Halakhot

Nos Sages ont enseigné : « Même les Zavime et les Metsoraïme (impurs) doivent étudier la Torah. »

Par la sainte Torah que Moché Rabénou a transmise, nous sommes éternellement connectés à Hachem, même les fauteurs du peuple d’Israël sont pleins de mérites comme une grenade, et même celui qui est tombé très bas, très éloigné d’Hachem par ses fautes, peut se rapprocher facilement grâce à l’étude de la Torah.

La Torah descend même dans les profondeurs des klipotes (Écorces du mal), jusqu’au Chéol (L’enfer), pour réveiller l’âme, ramener l’homme vers Hachem. Cela correspond au verset :

« En perdition et en mort, on a entendu Sa voix » même dans les ténèbres les plus extrêmes, on entend l’écho de la Torah qui interpelle les simples d’esprit :

« Jusqu’à quand aimerez-vous la bêtise ? »

La Torah ne contracte pas l’impureté.

C’est pourquoi même les Zavime et les Metsoraïme doivent s’y attacher : la Torah peut rapprocher même ceux du "côté de l’impureté".

Cela correspond aussi à l’idée :

« Véastarti Panaï – Je cacherai Ma face »

et pourtant…

« Ce chant témoignera pour lui » car la Torah descend là où est l’homme, pour le ramener vers la Téchouva.

Comme nos Sages l’ont dit :

« Bécho’hbé'ha – même dans le tombeau, la Torah te protégera »

C’est-à-dire : même lorsque l’homme gît dans les forces de la mort, la Torah veille sur lui et le ramène vers Hachem.

Depuis le don de la Torah, il n’existe plus aucune séparation véritable entre le peuple d’Israël et Hachem.

Même les plus éloignés sont constamment connectés à Lui par la Torah, qui monte et descend avec eux.

Même si certains Tsadikim pouvaient servir Hachem sans la Torah (comme les Avotes et les justes d’avant le don de la Torah), le but principal du don de la Torah fut la miséricorde envers tout le peuple d’Israël, pour que même le plus éloigné puisse se rapprocher.

La Torah est une voie tracée, une route accessible, même pour le plus bas des hommes.

Et comme nous y sommes liés par elle à l’unité d’Hachem, aucune malédiction ne peut atteindre le peuple d’Israël, comme le montre Bilam :

« Que tes tentes sont belles, Yaacov ! »

Il parle des lieux d’étude de Torah.

Et encore :

« Comme des ruisseaux qui s’étendent »,

nos Sages expliquent :

« De même que l’eau purifie de l’impureté, la Torah purifie aussi »

Elle élève l’homme des abîmes de l’impureté, le purifie, le rapproche d’Hachem.

Et encore :

« Comme des jardins au bord du fleuve » de même que le jardin est irrigué sans fin, ainsi le peuple d’Israël est nourri en permanence de sainteté par la Torah, et reste attaché à Hachem constamment.