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Eloul : un appel à l’action… et à la prière


Eloul : un appel à l’action… et à la prière
Eloul : un appel à l’action… et à la prière

En Eloul, on attend de nous que nous améliorions nos actes – c’est vrai. On nous demande de réparer nos comportements, et nous nous efforçons d’adopter de bonnes résolutions. C’est admirable ! Mais qui peut nous garantir que nous tiendrons ces engagements et que nous persévérerons ?

La clé des clés : la prière.

Lorsqu’une bonne inspiration se transforme en prière, elle est scellée comme par une assurance spirituelle. Tu as prié ? Tu es assuré. Mieux encore : la prière devient une preuve irréfutable de notre volonté sincère de revenir vers Hachem. Si nous avons exprimé notre désir de Téchouva à travers la prière, aucun accusateur au monde ne pourra prétendre le contraire. La prière : l’art de vivre du Juif

Où commence la journée d’un Juif ? À la synagogue. Et pourquoi en sort-il ? Pour vaquer à ses occupations, bien sûr. La prière est la couronne de la journée juive : on commence par Cha’harit, on poursuit avec Min’ha, on termine par Arvit.

La prière est le métier du Juif.

Pourtant, les affaires de ce monde nous forcent à faire trois pas en arrière, à clore la prière… et pire encore, elles s’infiltrent au cœur même de notre Avoda(Service Divin), perturbant nos pensées et brisant le fil de notre kavana. Si seulement nous pouvions garder une bénédiction entière de la ‘Amida pure et concentrée ! Transformer les distractions en sujet de prière

Ces distractions surviennent en pleine prière… qui est pourtant une conversation avec le Maître de toutes les forces. Pourquoi alors ne pas lui parler directement de nos difficultés à prier ?

Imaginez :

« Si j’ai tant de mal à prier… si mes pensées vagabondent vers mes tâches… peut-être que le Ciel attend que je change profondément : devenir plus joyeux, plus vif, plus vivant… et comment ? En priant pour cela ! »

Un trésor sous-estimé

Les Sages ont dit :

« La prière fait partie des choses qui se tiennent au sommet du monde, et que les hommes méprisent. »

L’homme peine à concevoir qu’il puisse se tenir réellement face à Hachem et lui parler simplement. Il oublie, il délaisse, il sous-estime. Et plus encore, il peine à croire qu’un Cœur infini veuille vraiment avoir pitié de lui… et qu’Il en soit capable.

En réalité, la prière est le don unique de l’homme : elle fait de lui un méda-ber – un être capable de parler à son Créateur. Et pourtant, elle reste lointaine, insaisissable… Quand la miséricorde se dévoile

Il existe un moment idéal pour renouer avec la prière : le jour où se révèle la miséricorde du Roi. En temps normal, le monde affiche un visage de rigueur. Les hommes doutent qu’il soit possible d’éveiller la miséricorde, et renoncent avant même d’essayer. Mais lorsque la compassion royale jaillit comme un fleuve puissant et descend vers chacun, c’est l’occasion de s’attacher à la prière. Les prémices… et Roch Hachana


La Mitsva des Bikourim – apporter les premiers fruits au Temple. C’est un temps de plénitude : on présente ses plus beaux fruits au Cohen, on les entoure de louanges et de remerciements. Dans nos vies, notre jour des Bikourim, c’est Roch Hachana.

Ce jour renouvelle une vérité : nous pouvons parler à Hachem et obtenir délivrance. Le Roi se révèle comme Roi sur toute la terre, et retentit alors :

« Qui est comme Hachem notre D.ieu, chaque fois que nous L’invoquons ? »

Quand il n’y a plus d’issue


Les tracas du monde nous volent notre prière ? Alors arrive le grand Jour du Jugement. Il nous rappelle : Il n’y a pas d’autre recours. Tu as essayé des raccourcis, réduit ta Téfila pour chercher de l’aide humaine… mais te voilà face au Tribunal suprême.

Et soudain, la porte s’ouvre :

« Prenez avec vous des paroles et revenez à Hachem » (Osée 14,3).« Je ne vous demande que des paroles », disent nos Sages.

Tout l’effroi du jugement n’est là que pour vider notre esprit de ses soucis et nous amener à nous tourner vers Lui.

Conclusion : une année de prière

Roch Hachana ouvre les portes de la prière. C’est l’adresse unique pour tous les problèmes. Tout comme nous sollicitons un homme puissant, ainsi devons-nous nous tourner vers le Juge de toute la terre.

En Eloul, on nous demande d’améliorer nos actes – mais sans prière, aucune garantie. La prière scelle nos résolutions, et devient un témoignage indiscutable de notre volonté de Téchouva.

Ces jours sont là pour préparer notre âme au Jour du Chofar, et à une année nouvelle :

Une année de chant et de prière. Une année d’Hitbodédout, chaque jour.

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