Cahier de route pour le voyage à Ouman
- Génération Breslev
- il y a 4 jours
- 3 min de lecture
Préparer son cœur… et son esprit avant de partir

Voyager à Ouman, ce n’est pas un pèlerinage ordinaire
La venue d’un ‘hassid à Ouman n’est pas un simple déplacement sur la tombe d’un Tsadik dans l’espoir d’obtenir des bénédictions ou des délivrances.
C’est un voyage empli de nostalgie, de désir ardent… vers la rencontre avec son Maître, Rabbi Na’hman de Breslev.
Là-bas, à Ouman, son cœur déborde d’espoir :Peut-être méritera-t-il d’ouvrir son cœur devant D.ieu, près du guide miséricordieux, et de recevoir une nouvelle abondance de conseils, de sagesse, de force et de courage.
Mais il faut bien le dire : les déceptions et les difficultés font partie intégrante du voyage. Sur la route, les tracas occupent l’esprit, les pensées s’éloignent, et les aspirations spirituelles s’effacent. On se sent alors parfois sec, vide, sans savoir que faire. Après tout, nous restons des êtres de chair et de sang.
🎧 Découvrez l’épisode 1 du podcast Tséda Laderekh – Pourquoi partons-nous à Ouman ?
Une “provision pour le voyage” – Des conseils pour mieux vivre le déplacement et le séjour
C’est pourquoi nous avons rassemblé pour vous quelques conseils précieux – une véritable « provision pour la route ».
Les connaître vous épargnera, avec l’aide de D.ieu, bien des peines et vous aidera à tirer le meilleur de votre voyage et de votre séjour près du Tsadik.
Nous aurions pu appeler cet article « Les soucis des riches » – car ces « soucis », ce sont des « problèmes de riches ».
Celui qui n’a jamais goûté au “vin hongrois” ne pourra pas comprendre ce genre de « problèmes »…Mais celui qui en a déjà goûté appréciera certainement cette petite valise de conseils que nous vous proposons ici, avec l’aide de D.ieu.
Première étape — Les épreuves de la route
Qui d’entre nous aime réellement le voyage ?
Peut-être, enfants, étions-nous fascinés par les décollages et les atterrissages…Mais aujourd’hui ?
On préférerait bien éviter les aéroports bondés, les files d’attente interminables, et ces 12 heures d’errance entre la maison et la chambre d’hôtes à Ouman…
La fatigue n’épuise pas seulement le corps, elle use aussi les forces spirituelles.
Peu à peu, le désir ardent du départ s’estompe, les aspirations s’évanouissent.
Voici trois vérités à toujours garder en tête :
A. Le voyage vers Rabbi Na’hman n’est pas qu’un simple moyen…
C’est un mérite en soi !
Chaque pas accompli vers le Tsadik crée un ange bienveillant qui se tiendra à nos côtés au moment opportun.
Même les pas dans la file d’attente de l’aéroport ont leur valeur spirituelle…
B. Même les troubles et confusions ont un sens
Les fatigues, les confusions, les désagréments… tout cela fait partie du processus.
Quand on voyage vers un Tsadik véritable, prêt à accepter la route avec toutes ses complications, on élève ces contrariétés pour en faire des réceptacles lumineux, aptes à recevoir la lumière du Tsadik.
C. Tu te sens vidé à la fin du voyage ? C’est normal !
Ne t’en afflige pas. C’est une situation connue… et même écrite dans le Likouté Moharan il y a plus de 200 ans !
Pourquoi ?
Parce qu’à mesure qu’on se rapproche du Tsadik, le mauvais penchant “ancien” meurt… et un plus puissant le remplace.
Accepte-le avec sérénité… et renouvelle tes désirs et tes aspirations !
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