Fuir la tristesse
Mon cher frère, voici la règle à suivre: reste ferme et courageux !
Emploie toutes tes forces dans le service de Dieu. Ne faiblis pas,
même si tu as l’impression qu’on te repousse, que tu es très loin
de Dieu et qu’il te semble à chaque moment que tu L’offenses.
Retiens bien ceci: toutes les actions que l’homme, si éloigné soit-
il, accomplit pour échapper au matériel et se tourner vers Dieu,
sont infiniment précieuses. Il convient de s’en réjouir et notre
joie doit nous permettre d’affirmer nos résolutions, car la
tristesse est pernicieuse.
Sache encore que lorsqu’on veut s’attacher au service divin, être
triste est une faute très grave, car la tristesse c’est l’impureté
(Zohar I 71a) et Dieu l’a en horreur.
Aussi fuyons la tristesse comme la pire des plaies. La fuir sans
pitié, sans partage ni concession. Il n'y a rien de bon en elle, elle
est totalement négative, absurde, et ne mène qu'au mal.
Rien de vraiment utile à l'homme n'a jamais été construit par la
tristesse. Il est vrai qu'elle a été largement exploitée par de
mauvais poètes ou des marchands de sensations...
Mais où sont-ils ces promoteurs d'angoisses, lorsque leurs
victimes affligées se retrouvent seules enfermées dans leur
cauchemar?
Fuyez la tristesse qui ne profite qu'à ceux qui l'exploitent ! Fuyez
la mélancolie et le stress qui n'ont vraiment rien de romantique
ni d'attrayant!
C'est une dégradation de l'esprit, une véritable maladie qui sévit
de nos jours plus que jamais où le taux de dépressions atteint
des proportions inouïes...