Se renforcer dans la foi

Génération Breslev
22 mai
3 min de lecture

Source : Likouté Halakhot, Ora’h ‘Haïm

**LA PARACHA DE LA SEMAINE AVEC RABBI NATHAN DE BRESLEV | Génération Breslev**

Rabbi Na’hman de Breslev, à l’occasion d’un Roch Hachana, évoqua la gravité de l’interdiction d’étudier les livres qui interprètent la Torah selon les voies des philosophes rationalistes.

Il mit en garde avec une grande fermeté contre l’étude de certains ouvrages tels que ceux d’Ibn Ezra, en particulier son commentaire surnommé « Margalit Ra’ah » (la perle mauvaise), et ceux de Ralbag, où l’on trouve ouvertement des propos contraires à notre sainte Torah.

Rabbi Na’hman allait jusqu’à dire qu’un Juif qui entend un tel propos doit, à l’instar de ce qui est prescrit lors de l’audition d’une parole de blasphème, déchirer son vêtement, tant ces idées sont nocives pour la foi.

Il explique que ces auteurs ont puisé leurs fondements chez Aristote, que nos Sages qualifient de "philosophe grec" dont le nom et la mémoire doivent être effacés, ainsi que chez d’autres penseurs athées notoires, antérieurs ou contemporains aux Sages du Talmud.

C’est précisément contre ces livres et ces écoles de pensée que nos Maîtres ont interdit l’étude des "sagesses grecques", ces ouvrages remplis de négation et de concepts corrompus.

Rabbi Na’hman enseigne que le terme "Apikoros" (hérétique) employé par nos Sages vise toute personne qui s’attache à ces raisonnements et influences étrangères à notre religion.

Il révèle ainsi que toute personne même apparemment éloignée de la philosophie mais influencée dans ses fondements par ces penseurs est également appelée "épikoros", car "on rattache la corruption à son origine corrompue".

Le terme lui-même fait référence à un philosophe grec nommé Épicure, dont le nom est devenu synonyme de négation de la foi. Ses idées pernicieuses nourrissent tous les courants d’athéisme du monde.

Rabbi Na’hman s’écrie :

Comment une personne qui veut sincèrement être un Juif fidèle peut-elle envisager d’étudier des livres fondés sur les bases avariés de ces philosophes hérétiques ?

Et Rabbi Nathan, son disciple, conclut :

Il est impossible de d’écrire par des mots tout ce que Rabbi Na’hman nous a dit à ce sujet – tellement l’interdiction est grave et sévère.

Il nous a ordonné de ne lire que des livres de drash et de moussar (enseignements moraux) fidèles aux paroles de nos Sages, comme ceux du Talmud, des Midrashim, du Zohar et des écrits du Arizal, ainsi que les ouvrages des Tsadikim authentiques de notre génération, construits sur les bases saintes et solides de la foi du peuple d’Israël.

Ce qu’il faut retenir

L’étude des livres philosophiques rationalistes est une source de confusion et de danger spirituel.
Le véritable renforcement dans la foi passe uniquement par les enseignements transmis par les Sages de la Torah.
Rabbi Na’hman exhorte chacun à s’éloigner de la spéculation intellectuelle et à se renforcer dans une foi simple, pure et profonde.